Jusqu’à 7 semaines de grossesse (c’est-à-dire 9 semaines après le 1er jour des dernières règles), l’IVG (interruption volontaire de grossesse) dite médicamenteuse est possible. Non invasive, cette méthode consiste en la prise de 2 médicaments hormonaux à 48 heures d’intervalle. L’IVG médicamenteuse est possible au Planning Familial. Ce type d’IVG n’est pas obligatoirement pratiquée par un.e gynécologue. Les médecins généralistes sont aussi habilités à le faire à condition qu’ils aient une convention avec un hôpital qui dispose d’un service de gynécologie-obstétrique qui assure les urgences.
Les 2 médicaments :
-Le premier médicament, la Mifépristone bloque le mode d’action de la progestérone, hormone qui permet entre autres de maintenir la grossesse dans l’utérus via l’endomètre. La prise de Mifépristone va donc mener au décollement de l’endomètre, tel ce qui a lieu lors d’un cycle sans grossesse, au moment de l’arrêt de production de progestérone qui précède l’arrivée des menstruations.
-Le deuxième médicament, le Misoprostol, va provoquer des contractions utérines afin d’expulser l’embryon et la membrane utérine (l’endomètre). Cela se produit généralement ½ journée suivant la prise.
Vous pouvez vous rendre au Planning Familial ou chez un.e médecin ou avec certains généralistes qui ont une convention avec un hôpital qui dispose d’un service de gynécologie-obstétrique.
Il est à noter que la Loi prévoit un délai de réflexion de 3 jours entre le 1er rendez-vous gynécologique et l’IVG.
Le CHL et le Planning Familial travaillent ensemble pour vous proposer un accès garanti à l’IVG !
Découvrez notre dépliant sur l’VG par voie médicamenteuse à domicile